lundi 22 novembre 2010

Entre les roses de Saâdi et Adalbert Stifter, en revenant de Strasbourg


"N'aime que ce qui peut t'emporter, un cheval, un navire..."
"Quoi de surprenant si la voix manque au rossignol qui a un corbeau pour compagnon de captivité?"
"Ne t'enorgueillis pas du succès qu'a eu ton discours. Pense au nombre d'ignorants qui se trouvent dans toute assemblée."
Saâdi

"On peut contourner le lac par la gauche de l'à-pic et descendre sur la rive opposée qui est plate, mais son accès parmi les pierriers, les troncs pourrissants, les fougères, les ronces et tant d'autres broussailes est des plus ardus. Ceux qui viennent au lac depuis la vallée de la Moldau de l'est sur cette rive. L'après-midi, on y a la plus belle vue sur la paroi qui domine le lac dans l'ombre, elle semble frissonner sous un voile. J'ai eu bien souvent le loisir de savourer l'une et l'autre vue, celle d'en haut comme celle d'en bas, et je ne sais laquelle préférer.
Du lac, par un autre chemin, on descend aisément en deux heures jusqu'à la maison Rosenberger."
Adalbert Stifter, Dans la forêt de Bavière, premières pierres éd.

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