lundi 27 décembre 2010

America solitudes, James Sacré


Puis le vent n'est plus là, le ciel devenu très clair
A perdu la chaleur du jour.
Entre le froid et l'aboiement des chiens
On a mal au genou, ou c'est l'épaule
On dort à la fois dans le bruit des camions sur l'autoroute
Et dans l'immensité de la nuit secrète et devenue
tranquille.

On n'emporte que des mots, des mots

James Sacré, America solitudes, André Dimanche éditeur, 2010

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire