vendredi 28 août 2009

une petite fille en laine bleue


Anna est née, un livre, des amis, un travail à plusieurs, que tous soient remerciés ici! Irini Athanassakis a fait les illustrations, Bastien Ridard et Guillaume Cassar ont travaillé à la maquette et à la numérisation, Nicola Martin a traduit le texte que j'ai écrit...Et mainetnant il nous faut trouver un éditeur!

jeudi 27 août 2009

Un papillon sur la porte de la Petite Librairie, et tout recommence!

Je bois du vin en contemplant l'eau de la source.
Je tiens mon luth, appuyé contre un grand pin.
Au jardin du Sud, le matin je cueille des mauves.
Au vallon de l'Est je pile le jaune millet.

Wang Wei

mardi 25 août 2009

Le bleu, partout, sur un mur, dans un tableau et un poème



La voix écrite




Ce serait comme lire
ou boire du thé
si on l’aimait
et voir les feuilles
doucement s’étaler
et lire et boire
serait
l’unique façon de voir écrit
le mot rêveuses
pour dire l’état des feuilles
dans la théière
et dans le carnet
ouvert sur le pré


SD, La voix des hommes

vendredi 21 août 2009

Un malade en forêt de L.R des Forêts à lire à l'orée du monde

chez Fata Morgana, une lecture au voisinage de l'herbe et de la terre, dans les Hautes Pyrénées.

vendredi 7 août 2009

Inoubliables et sans nom, un livre de Bernard Bretonnière aux éditions de l'Amourier, lecture proposé e sur Poezibao par Antoine Emaz


« Sur le visage de la patronne de l’hôtel où je m’arrête un quart d’heure pour prendre mon petit déjeuner, se devinent des trésors de tristesse. Je ne m’emploie pas à imaginer ce qu’elle a vécu en quarante-cinq ans, je me désole plutôt d’une existence qui, toujours, nous interdit de nous arrêter vraiment aux autres. La tendresse fraternelle qu’engendrent immanquablement les blessures et les désillusions, lisibles ici dans les rides d’un sourire las et bon, ce matin de pluie sur la rocade, je n’y goûterai qu’en passant, comme un petit voleur à la tire. Mais que pourrais-je lui offrir, et elle me confier ? Rien, et rien. Nous ne sommes jamais que de passage, partout, pour tous, absurdement pressés. » (p. 46)