vendredi 29 avril 2011

Notre amie l'écrivain mexicain Karla Olvera vient d'obtenir le prix National de l'essai José Vasconcelos pour son essai sur Kafka, Pessoa et Woolf




El PCTA y la Universidad Autónoma "Benito Juárez" de Oaxaca tienen el placer de anunciar que el jurado compuesto por Antonio Saborit, Hugo Diego Blanco y Manuel Matus decidió otorgar el Premio Nacional de Ensayo Joven José Vasconcelos 2011 al trabajo "Excentricidades. Hallazgos en los diarios de Kafka, Pessoa y Wolf", de la escritora Karla Olvera Villegas.

Puput/upupa/sur son dos porte quoi? Devinez...dit Virginia!


pour écrire ça malgré les pourquoi résonnant en français en italien en maternelle langue et abandonnée sur la margelle une petite trace blanche comme buée ombre perte de mémoire sans autre ami que le son d’une personne assise non loin de la page à blanchir de souvenirs oui / non on ne sait par où la prendre cette voix du verbe voir au verbe entendre et puis ce mot le tant aimé en allemande langue der weg car il nous faut le secours de l’étranger celui qui a nommé la rose sans pourquoi comme à présent ici une tentative pour inscrire cette voix bisogna parlare con un’altra voce with other voices tradurre maschio poi donna la voix serait-elle sans pourquoi puisque à chercher creuser au souterrain aux prises avec famille et langue et ancêtres et morts pour en faire la vive voix celle qui s’échange sans monnaie mais avec peut-être amour en tout cas voix source droit sortie issue du silence de terre sans question de lieu ni homme/ni femme voix dont le besoin s’appelle sur cette page d’un nom Tu

Extrait de la huppe de Virginia, SD, éditions Jacques Brémond

jeudi 28 avril 2011

Un extrait de la Huppe de Virginia aux éditions Jacques Brémond


Prière de Virginia à tous les petits dieux

Au petit dieu de la prise électrique un peu énervé

au dieu de la vaisselle des verres et des couteaux

au petit dieu si tendre de la machine à laver

qui lave toutes les erreurs dans son tambour

Au petit dieu de la serrure et de la clé

au dieu des fenêtres

au dieu des parkings

au dieu du petit porte-monnaie perdu

au dieu du genou qui saigne et de la dent qui tombe

au dieu du mal au ventre et de la toux qui fait mal

A tous ces dieux ce soir :

poursuivez votre petit travail

comme nous poursuivons le nôtre

et tout ira bien

mardi 26 avril 2011

Trois poètes des Editions Lanskine à la Petite Librairie le 15 mai!


Nathalie Riera,
Jacques Estager
et
Paul de Brancion
seront présents
le dimanche 15 mai
à Boulbon
et liront
des extraits de leurs textes
pour célébrer ensemble
l'approche de l'été.

  • TEMPS MORT, Paul de BRANCION
  • JE NE SUIS PLUS L'ABSENTE, Jacques ESTAGER
  • PUISQUE BEAUTE IL Y A, Nathalie RIERA

lundi 25 avril 2011

La conférence des oiseaux, Farid-ud-Din'Attar, jouée au festival d'Avignon en 1979,


"Faucon: Pourquoi nous sommes-nous endormis? (...) Qui nous a envoyés cette étrange torpeur?

Huppe: Dans la première vallée, on cherche. Dans la deuxième, on brûle d'amour. Nous sommes ici dans la vallée de la Connaissance.

Héron: Mais pourquoi nous a-t-on endormis?

Huppe: Pour te dire: reste éveillé. Tu avances sur le chemin du vertige. Personne n'est d'accord sur la longueur de ce chemin. Chacun s'avance au rythme de sa marche."

Les derniers mots de la Huppe:

"L'ombre se confondit avec le Soleil, et voilà tout. La voie reste ouverte, mais il n'y a plus ni guide, ni voyageur."

Adaptation de J.C Carrière pour Peter Brook

jeudi 21 avril 2011

Trois poètes norvégiens, traduits par Anne-Marie Soulier et publiés aux éditions du Murmure


CHANT


Un matin, tôt en février, comme j'entends
la grive à ma fenêtre, c'est-à-dire dans une ville
où la grive aussi est chez elle, je me dis,
couché là, mon costume dans l'armoire
encore jamais mis, qu'un jour,
un jour toi aussi, la grive,
toi aussi,
la grive


O. RIMBEREID

jeudi 14 avril 2011

La Huppe de Virginia le 27 avril à Avignon


Le 27 avril à la Mémoire du Monde, rue Carnot
à 19 heures
à l'occasion de la publication du nouveau recueil de Sylvie Durbec:
présentation de La Huppe de Virginia
aux éditions Jacques Brémond.

mardi 12 avril 2011

Marcel Moreau : 30 avril Centre Européen de Poésie d'Avignon

Marcel Moreau

Samedi 30 avril 2011 de 17h à 19h

″La violencelliste″

Rencontre avec Marcel Moreau



lundi 11 avril 2011

Paul Celan, Entretien dans la montagne


"Un soir, le soleil, et pas seulement lui, avait disparu, le Juif s’en alla, sortit de sa petite maison et s’en alla, lui le Juif et fils d’un Juif, et avec lui s’en alla son nom, l’imprononçable, il s’en alla et s’en vint, s’en vint, clopinant, se fit entendre, s’en vint bâton en main, s’en vint foulant la pierre, m’entends-tu, tu m’entends, c’est moi, moi, moi et celui que tu entends, que tu crois entendre, moi et l’autre - donc il s’en alla, on pouvait l’entendre, s’en alla un soir, alors qu’un certain nombre de choses avaient disparu, s’en alla sous les nuages, s’en alla dans l’ombre, la sienne et l’étrangère - car le Juif, tu le sais, qu’a-t-il donc qui lui appartienne en propre, qui ne soit emprunté, prêté et jamais restitué - donc il s’en alla et s’en vint, s’en vint de par la route, la belle, l’incomparable, s’en alla comme Lenz, à travers la montagne, lui que l’on avait laissé habiter tout en bas, là où est sa place, dans les basses-terres, lui, le Juif, s’en vint et s’en vint."

lundi 4 avril 2011

La CHine avec Ji Dahai le 5 avril au Musée Vouland à Avignon


5 avril 18h : la Chine

À partir de la chambre chinoise,

Ji Dahaï évoquera la peinture chinoise et présentera ses derniers ouvrages.

Lecture de «Comment le vieux Wang Fô fut sauvé»

extrait des Nouvelles orientales

de Marguerite Yourcenar.

samedi 2 avril 2011

Colossal d'art brut: urgence!


Allez vous promener sur ce blog: vous y découvrirez une artiste étonnante, Danielle Jaqui, et aussi une femme qui sait écrire l'art. Tout aussi important et vivifiant en ces temps de misère que le film sur Bonnard, L'énergie de Bonnard, voir ce travail, cette énergie créatrice qui arrête le temps et nous redonne la force que nous enlèvent jour après jour toutes les souffrances et coups tordus du monde qui voudrait être le seul où nous pourrions vivre. Il en existe un autre: celui de Danielle.

vendredi 1 avril 2011

Rire avec Verheggen, Poète bin qu'oui/Poète bin qu'non?


Poètesse griffée

On a souri!Gni!Gni! Gni! On a ri d'elle lorsqu'elle
déclamait ses vers! Qu'à cela ne tienne! Elle va leur
en vers voir de toutes les couelurs! Dans toutes les tenues
et toutes les manières pour toutes lrs saisons. Vivaldi
lui-même en restait groggy! Elle veut marquer le coup.
Elle va défiler sous leurs yeux - ébahis, les mecs!-
avec son tee-shirt"cottes de mailles" en métal et
swaroski, signé Arthur Kamelote! Sa ceinture à franges
souples et longues en cuir vachette (Douce Frange by
Charles Trenet Accessoires et Olé Corrida). Elle va les
bluffer avec ses collants en lycra et ses baskets N.B.A.
(de chez Lâchez-moi Seniors et Juniors compris). Avec
ses tennis de plage en toile écrue (Converse ou Parlote)
ses bottes ("ça me Botte"Paris/London) ou ses cuissardes
seconde peau (by Anoures Glamour pour French Froggy
et Kermit Silhouette)

Ses bijoux? ce qu'elle porte? Un collier de perles
(Vendôme chez Pourceaux and Cie) une broche papillon
(de chez Minute) des boucles d'oreilles ( Boucheron Vintage
Années 30) et un pendentif porte-bonheur avec clef en
plaqué or (by Rupture chez Casse-Couilles Grand luxe).
(...)

Jean-Pierre Verheggen, Poète bin qu'oui, Poète bin qu'non? Gallimard, 2011