Prière sur la tombe d’Albert Camus à Lourmarin
A René Char
S’il vous plait, qu’aucun bruit discordant ne vienne troubler le chant profond des jours et des nuits, du soleil et des orages, des cigales ou des grillons, dans ‘’ l’éternité à Lourmarin’’, sous le dôme d’un ciel de Provence si proche de celui de sa terre natale.
Ici fleurissent en liberté l’aspic et les genêts. L’air et la lumière y vibrent plus salubres et salutaires que dans la pénombre des voûtes empierrées où pourrissent les lichens de la vanité et de la grandiloquence.
L’enfant de Belcourt vous en saura gré.
Jean-Claude Xuereb 28 – 11 - 2009
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire