
Un rendez-vous à ne pas manquer avec la littérature mexicaine!
Avec la poésie, la traduction, la langue espagnole et la jeune poète Karla Olvera...
A Boulbon, petite libraririe des champs, à 15 heures.
La petite librairie est une structure associative placée sous le signe de la passion et de la poésie. Passion pour le livre, pour la poésie, ceux qui écrivent, ceux qui publient, ceux qui lisent. Partager notre goût des livres. Ouvrir un lieu à la poésie mais aussi à l'expression plastique et à la musique. La PLC a ouvert ses portes, le 27/09/08, en organisant de manière ponctuelle rencontres, lectures, expositions et vente de livres issus de la "petite édition".
Un rendez-vous à ne pas manquer avec la littérature mexicaine!
Avec la poésie, la traduction, la langue espagnole et la jeune poète Karla Olvera...
A Boulbon, petite libraririe des champs, à 15 heures.
pépite du hasard au profond de soi
nul besoin de boussole
dans le ressac de la foule:
une étoile invisible et incandescente
brille au-dessus
de mon pauvre lent passage d'homme
parmi tous les autres hommes
nous, molécules désemparées
(...)
la Petite Librairie des Champs
accueille le Mexique dans ses murs
dimanche 6 février 2011 à 15 heures
à l'occasion de la venue du poète Karla Olvera
Karla Olvera nous parlera de son travail d'écriture et de la littérature mexicaine
(Paz, Rulfo, Morabito, etc..)
La librairie la Mémoire du monde présentera une table sur les écrivains mexicains.
Nous partagerons ensuite le verre de l'amitié pour fêter la nouvelle
année et tous les changements qu'elle apporte déjà et va apporter !
Pour une langue de janvier
La langue de janvier court les trottoirs et défonce le bitume
pour faire parler la voix des pierres
en hiver au printemps sur l’avenue
à Avignon marchant
à Tunis rêvant
la mer est bleue partout et le ciel et même l’eau
sous nos pieds charrie encore un peu de nos rêves
je croise Antonin Artaud dans un restaurant sfaxien
et plus loin la silhouette élégante d’un vieil homme
tous deux dansant un peu sur place comme si la rue
avait un sol tremblant sous leurs pieds et leurs mains
la langue poursuit sa route et traverse la rue sans voir
aucune menace aucun danger que l’avenir qui court
et les deux chibanis de la rue du Caire et moi avec eux
nous sommes ici
et puis un peu plus loin
avec dans la bouche une langue qui tourne et retourne
le sens des croisements de gauche à droite puis retour
à la maison blanche et bleue
je revois un poète
remontant vers Sidi Bousaïd
depuis la mer
en chantonnant
enroulé dans sa serviette
et nous parlons la même langue en courant sur les trottoirs
une langue à l’encre rouge blanche et verte avec du bleu autour
Le jeune Minotaure