Tu aimes ce grand vent accouplé à la mer
jailli de nulle part il occupe d'un bond le présent
fouille la racine des eaux, des arbres,
puis rompt les amarres de la vieille maison-
et les rochers tremblent sous le fracas des eaux-
celui qui cherchait à entendre sa musique
dans le poème vidé de ses mots
le vent pour pensée, déjà si loin en mer,
contemplait ces forces, ces dieux anciens
qui détruisent sans colère ni haine-
et voici un souffle qui passe
entre la crête d'une vague et une aile-
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