vendredi 29 avril 2011

Puput/upupa/sur son dos porte quoi? Devinez...dit Virginia!


pour écrire ça malgré les pourquoi résonnant en français en italien en maternelle langue et abandonnée sur la margelle une petite trace blanche comme buée ombre perte de mémoire sans autre ami que le son d’une personne assise non loin de la page à blanchir de souvenirs oui / non on ne sait par où la prendre cette voix du verbe voir au verbe entendre et puis ce mot le tant aimé en allemande langue der weg car il nous faut le secours de l’étranger celui qui a nommé la rose sans pourquoi comme à présent ici une tentative pour inscrire cette voix bisogna parlare con un’altra voce with other voices tradurre maschio poi donna la voix serait-elle sans pourquoi puisque à chercher creuser au souterrain aux prises avec famille et langue et ancêtres et morts pour en faire la vive voix celle qui s’échange sans monnaie mais avec peut-être amour en tout cas voix source droit sortie issue du silence de terre sans question de lieu ni homme/ni femme voix dont le besoin s’appelle sur cette page d’un nom Tu

Extrait de la huppe de Virginia, SD, éditions Jacques Brémond

1 commentaire:

  1. Oui, la vive voix, puise dans la langue des ancêtres et des vivants,
    Mais pour se faire vive, justement,
    Se confronte à ces mêmes sources,
    Sans pourtant se dresser contre elles,
    Mais un jour devenue source elle-même,
    Elle est, jaillissante,
    Nourrie de la terre,
    Et la nourrissant par retour...
    En pages, si elle se donne,
    Elle sort d'un silence
    D'où elle aurait pu rester,
    Incarnation audible, du vivant.

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