jeudi 21 avril 2011

Trois poètes norvégiens, traduits par Anne-Marie Soulier et publiés aux éditions du Murmure


CHANT


Un matin, tôt en février, comme j'entends
la grive à ma fenêtre, c'est-à-dire dans une ville
où la grive aussi est chez elle, je me dis,
couché là, mon costume dans l'armoire
encore jamais mis, qu'un jour,
un jour toi aussi, la grive,
toi aussi,
la grive


O. RIMBEREID

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