gravure Laurence Arzel-Nadal
il y eut
le feu
à la langue
mais alors
ce fut un feu très doux
qui courait sous la langue
un amour très doux
qui rampait sous la cendre
un doux feu de langue
qui n'avait
ni nom ni lieu
ni mots où se poser
extrait de Jardins de Marielle Anselmo, Tarabuste 2009
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