Une pluie parfumée à mes pieds:
le vent est dans l'acacia.
Un vol de voix au-dessus de moi:
je cherche des yeux les anges.
Un vent riche, profond
palpite dans l'arbre long,
puis aventure des formes
en jouant avec le ciel.
C'est l'odeur d'un boulevard
de papier buvard
où marche joyeux le nom
de mon père mort.
J'ai un seul mort
dans la mémoire.
Il me donne de la joie
et envie de marcher, vite.
Ce mort, jamais
ne m'a enterrée
sous le poids
de la terre.
Mon père, c'est vrai
sur l'eau courait
en me tenant par la main
pris dans sa distraction.
(...)
SD, inédit
il doit courir avec le mien (non ce dernier nage plutôt ou s'en va sur une coque, mais joyeux aussi)
RépondreSupprimerPères joyeux, mères tristes?
RépondreSupprimerOUI ! Et ce n'est pas de la faute des pères. Qu'elles se tirent de leur tristesse tant qu'il est temps.
RépondreSupprimerTu me montres tout ça bientôt ?