jeudi 4 juin 2009

Gérad de Nerval et les fleurs, aujourd'hui le nénuphar


Une allée du Luxembourg

Elle  a passé, la jeune fille
Vive et preste comme un oiseau, 
A la main une fleur qui brille,
A la bouche un refrain nouveau.
(...)
Parfum, jeune fille, harmonie...
Le bonheur passait, - il a fui!

Ce poème accompagne plus d'une rêverie au jardin.
Ce matin, surprise heureuse: le nénuphar a fleuri.
De ces choses petites qui adviennent,
nous savons qu'elles nous guérissent - un peu- 
des catastrophes et des douleurs du monde.
Le poème et le nénuphar, mais aussi les oiseaux, tel celui qui m'a accompagné sur le pont et son vol était comme une chanson.

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