Sono a migliaia, ma vivono come esseri invisibili, anonimi, in nero in tanti paesini del Mediterraneo, su tutte le sue coste, senza distinzione. Sono le donne di questo mare, mani consumate e schiene rotte dal lavoro, le rughe che solcano il viso, e i ricordi che riempiono le menti, come ultimo ed unico tesoro rimasto per allietare le lunghe giornate passate su seggiole fuori dai portoni delle case. (Silvia Gatto, Le madri del Mediterraneo)
Elles sont des milliers, mais vivent en invisibles anonymes, toujours vêtus de noir dans la plupart des pays méditerranéens, sur toutes les côtes sans distinction. Ce sont les femmes de la mer, mains brûlées et dos rompu par le travail, les rides qui dessinent le visage, et les souvenirs qui remplissent la mémoire, comme un unique et dernier trésor pour alléger les longues journées passées sur le seuil des maisons, assisses sur une chaise.(trad. S.D.)
Lire le beau texte de Yannis Ritsos en hommage à sa mère sur le site des Belledonne.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire