Dedans le jardin
sera ma fin.
Dedans les rosiers
on va me tuer.
Pour cueillir, ma mère,
la rose, je vins,
je trouvai la mort
dans le jardin.
Pour couper, ma mère,
la rose j’allai,
je trouvai la mort
dedans les rosiers.
Dedans le jardin
sera ma fin.
Dedans les rosiers,
on va me tuer.
(…)
Par l’idée, par le son, ou des mimiques, le duende aime à être au bord du puits dans une lutte franche avec celui qui crée. L’ange ou la muse s’échappent avec un violon ou un compas, mais le duende vous blesse et c’est dans la guérison de cette blessure qui ne se ferme jamais que setrouve ce qu’il y a d’insolite, d’inventé dans l’œuvre d’un homme.
La vertu magique d’un poème consiste à être toujours chargé de duende pour baptiser d’eau sombre tous ceux qui le regardent…
JEU ET THEORIE DU DUENDE, Federico Garcia Lorca
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