jeudi 11 août 2011

Au matin, Giorgio Caproni


Au matin

Ils étaient forcés, tous,
de le suivre, le seul
à posséder une lanterne.
Mais au matin,
tous se sont dissipés
comme le brouillard. Tous.
L'un ici, l'autre là-bas.

(Il y en a eu un, peut-être,
qui a pris la mauvaise route.
Qui a fait une chute. C'est si facile.)

Oh, liberté, liberté.

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