la main retient la colline
et les jambes entrouvrent le fleuve
on le distingue à peine à cause que
sa chevelure empêche de voir
si elle est faite d'oiseaux mouvants
ou de pins balancés par le vent
on dit de lui que son corps est de soie blonde
moi je crois que sa peau a la douceur
de ce qui s'en va doucement de soi
emporté par le temps et qui - parfois-
nous revient aux lèvres
un baiser une caresse et tout aussitôt
s'emporte au loin et chavire
la main ne retient rien
les jambes se déprennent
reste le chant
celui d'un désir de soie blonde
calendrier de la poésie francophone 2011
suis dans le désir de soie blonde
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