Puis le vent n'est plus là, le ciel devenu très clair
lundi 27 décembre 2010
America solitudes, James Sacré
Puis le vent n'est plus là, le ciel devenu très clair
dimanche 26 décembre 2010
Pour fêter une fin d'année, La rose de Jean Follain
L'argile une rose l'adore
mardi 21 décembre 2010
Henry Miller, Le colosse de Maroussi, relu à Marseille
Vivre de façon créatrice, je m'en suis aperçu, signifie vivre de façon de plus en plus désintéressée; vivre en s'enfonçant de plus en plus dans le monde, s'identifiant à lui et l'imprégnant jusqu'au coeur, pour ainsi dire, de notre influence. L'art, comme la religion, me semble-t-il aujourd'hui, n'est qu'une préparation, une initiation à la vraie façon de vivre. le but, c'est la délivrance, la liberté: autrement dit: la prise en charge d'une responsabilité plus grande.
vendredi 17 décembre 2010
Le renard, Jean Follain, toujours
Dans nos nuits parfois rôde un renard
mardi 14 décembre 2010
La pomme rouge, JEAN FOLLAIN, poèmes et prose choisis, 1961
La pomme rouge
lundi 13 décembre 2010
Et voilà nous refermons les portes de la Petite Librairie, à l'année prochaine...dit le vent !
vendredi 10 décembre 2010
Demain la Petite Librairie ouvre ses portes!

Avec des poètes: JC Belleveaux, Pierre Présumey, Anne-Lise Blanchard, Sophie G. Lucas, Daniel Labedan, Hervé Bougel, Sylvie Durbec,
mercredi 8 décembre 2010
A Boulbon, le 11 & 12 décembre, Anne-Lise Blanchard, le jour se tait...
Un dimanche passé
mardi 7 décembre 2010
Daniel Labedan samedi et dimanche 11&12 décembre à Boulbon!
Shopping!Bang Bang!
dimanche 5 décembre 2010
Sophie G.Lucas samedi 11 décembre à Boulbon
depuis des heures on
dit
qu'il faudrait débarrasser
la table mais on ne se lève pas
on plante un couteau
dans des peaux d'oranges
on fait des trous dans
la conversation
on raye le fond des
assiettes
on tue les vieux jours
Sophie G.Lucas, On est les gens,
A Boulbon, le 11 & 12 décembre, Pierre Présumey
Le grand garçon s'élève au-dessus des sapins.
vendredi 3 décembre 2010
à Boulbon, le 11 & 12 décembre, Jean-Christophe Belleveaux,
mercredi 1 décembre 2010
Poème d’anniversaire.
Pour Bernard Noël
S’il y avait juste un mot à dire,
rien qu’un mot, au centre des rayons
du pneu de la pensée,
là où ça circule avec une densité
de ruche la nuit, d’orchestre
avant le premier bruit,
s’il y avait un mot divisé en deux, main
tenant moins que l’avenir, plus
que le souvenir,
ici je te l’ouvrirais, je te l’ouvre,
paume de résonance, ce jour
des débuts.
lundi 29 novembre 2010
LA PETITE LIBRAIRIE ROUVRIRA SES PORTES LE 11 ET 12 DECEMBRE 2010
LA PETITE LIBRAIRIE ROUVRIRA SES PORTES LE 11 ET 12 DECEMBRE 2010
à 14 heures le samedi et dès 10.30 heures le dimanche
samedi : 14 heures Baz’art : en présence de nombreux artistes (Agostini, Brendel, Rolland, Leclerc, Novitz, Lehtinen, Tillberg et d’autres) venus proposer leurs oeuvres à des prix aussi doux que la neige en hiver, de la littérature jeunesse et d’éditeurs tels que Véronique Agostini (Editions des Aresquiers), Anne Belleveaux (Potentille), Hervé Bougel (pré carré), Caroline Gérard (Cousumain), Daniel Labedan (Etats-Civils),
lecture des poètes à 17 heures
Sophie G.Lucas, Pierre Présumey, Jean‐Christophe Belleveaux, Anne‐Lise Blanchard
20 heures : on ferme !
dimanche : ouverture de 10h30 à 12 h: baz’art, littérature jeunesse et poésie
Attention : on ferme à midi et on rouvre à 14 heures *
lecture à 15.30
Pierre Présumey, Jean-Christophe Belleveaux, Daniel Labedan et Anne-Lise Blanchard
Apéritif, puis rangement et fermeture à 20 heures !
* Possibilité de manger au café du commerce à condition de retenir avant le mercredi 8-XII en téléphonant à Sylvie D. au 04 90 43 94 82 ou au 06 26 41 70 42
vendredi 26 novembre 2010
Kay Borowski traduit par Marie Paule Richard à l'Atelier du Hanneton!
dem Morgen
jeudi 25 novembre 2010
Voyage avec Bernard Manciet et James Sacré
Lire.
mardi 23 novembre 2010
Connaissez-vous le trésor d'olivier larrizza de Jean-Paul Klée, à lire, de toute urgence
chimérique soirée
lundi 22 novembre 2010
Entre les roses de Saâdi et Adalbert Stifter, en revenant de Strasbourg
"N'aime que ce qui peut t'emporter, un cheval, un navire..."
vendredi 19 novembre 2010
Cai Tian Xin, traduit par Anne-marie Soulier, Dans l'Océan du monde
jeudi 18 novembre 2010
mercredi 17 novembre 2010
LA PETITE LIBRAIRIE ROUVRIRA SES PORTES LE 11 ET 12 DECEMBRE
LA PETITE LIBRAIRIE ROUVRIRA SES PORTES LE 11 ET 12 DECEMBRE
2010 à 15 heures le samedi et dès 11 heures le dimanche
retenez ces dates !
programme détaillé prochainement
avec un très beau programme : Baz’art, littérature jeunesse et poésie
en présence de poètes et éditeurs
tels que Hervé Bougel, Sophie G.Lucas, Pierre Présumey, Daniel Labedan,
Anne et Jean‐Christophe Belleveaux, Véronique Agostini, Anne‐Lise Blanchard
et de nombreux artistes plasticiens venus vous proposer leurs oeuvres à
des prix aussi doux que la neige en Provence...
mardi 16 novembre 2010
LIVRE des ESQUISSES, Jack Kerouac
Maquiller la mort
dimanche 14 novembre 2010
Quelques lettres des saisons, Yves_Jacques Bouin
vendredi 12 novembre 2010
Et puis si calme...
Et puis si calme devant la nuit
surgit le cerf aux bois immenses
qui disparaît dans le sombre du soir
où personne ne le retrouve
Nous sommes les blessés du chemin
dans sa course lente vers demain
nous continuons à scruter les bois
et nous abandonner au vent froid
De la forêt de Mers/Indre, ce soir, SD
mercredi 10 novembre 2010
Journal d'absence, Jacques Josse
(...)
lundi 1 novembre 2010
Gustave Roud, ce matin avant de filer vers la Bretagne et Quimper:
"Sentiment d'être cerné par ceux qui peuvent - et moi je ne peux pas comme eux, je tâte mes biens noués dans un petit mouchoir sans cesse plus réduit."
vendredi 29 octobre 2010
Vincent Van Gogh
samedi 23 octobre 2010
la huppe de Virginia, éditions des Aresquiers



La Huppe de Virginia verra le jour pour la première fois à Marseille le 30 octobre au salon du Livre d'artiste...et je m'en réjouis avec Véronique Agostini, maître d'oeuvre du projet!
mercredi 20 octobre 2010
Jeu et théorie du Duende, FG Lorca
Dedans le jardin
sera ma fin.
Dedans les rosiers
on va me tuer.
Pour cueillir, ma mère,
la rose, je vins,
je trouvai la mort
dans le jardin.
Pour couper, ma mère,
la rose j’allai,
je trouvai la mort
dedans les rosiers.
Dedans le jardin
sera ma fin.
Dedans les rosiers,
on va me tuer.
(…)
Par l’idée, par le son, ou des mimiques, le duende aime à être au bord du puits dans une lutte franche avec celui qui crée. L’ange ou la muse s’échappent avec un violon ou un compas, mais le duende vous blesse et c’est dans la guérison de cette blessure qui ne se ferme jamais que setrouve ce qu’il y a d’insolite, d’inventé dans l’œuvre d’un homme.
La vertu magique d’un poème consiste à être toujours chargé de duende pour baptiser d’eau sombre tous ceux qui le regardent…
JEU ET THEORIE DU DUENDE, Federico Garcia Lorca
mardi 19 octobre 2010
La mer, la mère, le LIvre du Fils, C.L.Combet
Le sexe de l'amante s'était détaché du sexe de la mère, comme on a vu, en des temps fabuleux, des chapelets d'îles larguer leur continent matriciel et gagner le large des océans, chaque île bien fendue, chaque île crêpelue, chaque île farfouillue et l'amante en tête, capitale. Capitale de mon désir, songeait le fils, et capitale de mon avenir, femme à la proue.
vendredi 15 octobre 2010
Marseille, encore, Supervielle, Débarcadères, 1927
Marseille », Débarcadères, 1927.
Marseille sortie de la mer, avec ses poissons de roche ses coquillages et l’iode,
Et ses mâts en pleine ville qui disputent les passants,
Ses tramways avec leurs pattes de crustacés sont luisants d’eau marine,
Le beau rendez-vous de vivants qui lèvent le bras comme pour se partager le ciel,
Et les cafés enfantent sur le trottoir hommes et femmes de maintenant avec leurs yeux de phosphore ,
Leurs verres, leurs tasses, leurs seaux à glace et leurs alcools,
Et cela fait un bruit de pieds et de chaises frétillantes.
Ici le soleil pense tout haut, c’est une grande lumière qui se mêle à la conversation,
Et réjouit la gorge des femmes comme celle des torrents dans la montagne,
Il prend les nouveaux venus à partie, les bouscule un peu dans la rue,
Et les pousse sans un mot du côté des jolies filles.
Et la lune est un singe échappé au baluchon d’un marin
Qui vous regarde à travers les barreaux légers de la nuit.
Marseille, écoute-moi, je t’en prie, sois attentive,
Je voudrais te prendre dans un coin, te parler avec douceur,
Reste donc un peu tranquille que nous nous regardions un peu
O toi toujours en partance
Et qui ne peux t’en aller
A cause de toutes ces ancres qui te mordillent sous la mer.
mercredi 13 octobre 2010
Tentatives nuageuses/tentation des nuages
Tentatives nuageuses
Il fait souvent des « tentatives nuageuses », comme il les définit lui-même. Il se met à la fenêtre, se soulève sur la pointe des pieds, allonge le cou, ferme les yeux, puis, doucement, commence à balancer la tête. Jusqu’à ce que tout le corps oscille. Sa mère lui ordonne en hurlant de retourner à ses devoirs. Le beau-père s’isole dans sa chambre. Son frère ricane. Mais lui, obstiné, continue ses « tentatives nuageuses ». Aux psychologues qui l’interrogent à propos de son enfance, il répond en riant : « Moi ? Jamais eu d’enfance. Ces deux hommes et cette femme qui me persécutent, ils en ont eu une. Moi non. Je suis léger. Très léger. »
mardi 12 octobre 2010
Mineur, un poème de Belem
n'en reste
samedi 9 octobre 2010
EST MORTE, Gertrude Stein, texte trouvé dans une revue suisse, LETTRES, de 1944
Un hôtel à la campagne n'a pas le même aspect qu'un hôtel dans une ville mais il l'a dans une petite ville. Ils allèrent tous à 'enterrement. Ils passèrent auprès du corps, ils baisèrent le crucifix, ils reçurent des bouffées d'encens et s'approchèrent de là où tous les cinq, peut-être davantage, se tenaient debout. Ce n'était pas si terrible.
Ils trouvèrent naturel qu'elle mourût. Elle tomba dans la cour sur le trottoir de ciment et se cassa les reins mais ne mourut point et ne sut pourquoi. Cinq jours après elle était morte.
Comprenez-vous ce que je dis.
jeudi 7 octobre 2010
Puisque beauté, il y a, Nathalie Riera et ce tableau, là, devant moi, d'Henri Darrasse,
Ce que j'aime entendre d'un poème : des notes d'air et de basalte; des désirs de disculpations, des virevoltes de danseurs; des déserts de cailloux; notes noires et blanches de nos joies.
mercredi 6 octobre 2010
Pour Paul Nizon, la fourrure de la truite
vendredi 1 octobre 2010
Quand les poèmes dialoguent: Le roi de soie blonde et le désir de soie, Aurélia Lassaque et Sylvie Durbec
Lo rei de seda saura
Engana l’aucelum e tuteja l’aura.
Quilhat dins l’èrba salvatja
A perdut sos uèlhs
Raubats a la vèsta d’un soldat.
Tres gojats son venguts
Qu’an escampat sas tripas pel sòl
Per i prene qualque dròlla mal pintrada.
Privat de son còs de seda saura,
L’espaurugal
Fa de sòmis descabestrats
Que desvarian los aucèls.
Il trompe les oiseaux et il tutoie le vent.
Dressé dans l'herbe sauvage
Il a perdu ses yeux
Volés à la veste d'un soldat.
Trois jeunes hommes sont venus
Qui ont répandu ses tripes sur le sol
Pour y prendre quelque fille mal mise.
Privé de son corps de soie blonde,
L’épouvantail
Fait des rêves débridés
Qui égarent les oiseaux.
Aurélia Lassaque, Ombras de luna
la main retient la colline
et les jambes entrouvrent le fleuve
on le distingue à peine à cause que
sa chevelure empêche de voir
si elle est faite d'oiseaux mouvants
ou de pins balancés par le vent
on dit de lui que son corps est de soie blonde
moi je crois que sa peau a la douceur
de ce qui s'en va doucement de soi
emporté par le temps et qui - parfois -
nous revient aux lèvres
un baiser une caresse et tout aussitôt
s'emporte au loin et chavire
la main ne retient rien
les jambes se déprennent
reste le chant
celui d'un désir de soie blonde