Sous l'ombre que répand un pin élevé ou une colline, quelquefois je m'arrête: et aussitôt mon esprit dessine sur le premier rocher que je vois le beau visage de Ma Dame. Puis, quand je reviens à moi, je trouve mon sein baigné par l'émotion; et alors je me dis: Hélas! hélas! où es-tu arrivé, et d'où es-tu exilé?
Pétrarque, Canzoniere, C XXIX, nrf/poésie Gallimard
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire